AU PROGRAMME DE CETTE NAVETTE
artconnexion, Lille Les Clandestines – duo ORAN
Conçue lors d’une résidence de recherche au Jardin Écologique de la ville de Lille, l’installation Les clandestines questionne les différents usages des espaces de nature en ville. Lieu de passage et de promenade, mais aussi lieu d’activités officieuses voire illégales, le Jardin Écologique est entretenu par des bénévoles de l’association Lisière(s) qui souhaitent protéger cet espace et le faire connaître. L’une des espèces emblématiques du jardin est une fleur rare : la lathraea clandestina, également connue sous le nom de clandestine En présence des artistes
© duo ORAN – Les clandestines – Tabliers de céramistes – Lille – 2020
Espace le Carré, Lille Exposition labellisée WTS11 Graphomanies. Écritures urbaines obsessionnelles.
L’Espace Le Carré propose cet automne « Graphomanies – Ecritures urbaines obsessionnelles », en collaboration avec l’Association Traffic. Cette exposition-enquête collective rassemble divers supports documentaires autour des liens entre les pratiques d’inscription dans l’espace public et la micro-histoire des territoires urbains. Le groupe informel l’Amicale du Hibou-spectateur mobilise des témoins sur la question du graffiti abordé comme un art vernaculaire. Artistes, non-artistes, amateur·trice·s et chercheur·euse·s procèdent à la collecte, par le biais d’enquêtes sensibles, des textes, ornements dans la ville et à la transmission des récits d’expériences, de pratiques et de vies.
© Anonymes. “Graffitis lapidaires et peints dans la carrière des Grands Fonds”. 2011. Photo : Mathieu Tremblin
Lieux-Communs, Namur Désoublier – Macha Ovtchinnikova
À travers des paysages citadins filmés en plan large ou des visages filmés en gros plan, Macha Ovtchinnikova propose des parcours mémoriels. Sur ces images en vidéo ou pellicule, en couleur ou en noir et blanc, résonnent des voix, des sons mais aussi des mots gravés dans l’image, comme des blessures du passé racontées au présent. D’une salle d’exposition à l’autre ces voix confient des fragments d’histoire. La vidéo devient un lieu mémoriel l’artiste recueille les bribes qui font récit, qui imposent la forme. Depuis l’intime et le quotidien de quelques femmes, c’est l’histoire plus vaste de peuples en souffrance qui se révèle.
© Stigmates de la terre – Macha Ovtchinnikova 1
BPS22, Charleroi Dormir sur le béton – Alexis Deconinck
Invité par le BPS22 dans le cadre de la biennale Watch This Space 11, Alexis Deconinck s’installe en résidence à Charleroi et s’attaque aux grands chantiers de rénovation de la Ville, en particulier à celui entravant l’accès au musée. L’artiste choisit de détourner les dispositifs de contrôle et de protection mis en place afin de concevoir des aménagements susceptibles d’entrer davantage en résonance avec l’imaginaire des usagers… En présence de l’artiste
© Renaud Masson
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