“D’énormes machines ouvraient des routes et les Shuars durent se faire plus mobiles. Désormais, ils ne demeuraient plus trois ans de suite sur le même lieu avant de se déplacer pour permettre à la nature de se reformer. A chaque changement de saison, ils démontaient leurs cabanes et reprenaient les ossements de leurs morts pour s’éloigner des étrangers qui s’installaient sur les rives du Nangaritza.
Les colons, attirés par de nouvelles promesses d’élevage et de déboisement, se faisaient plus nombreux. Ils apportaient aussi l’alcool dépourvu de tout rituel et, par là, la dégénérescence des plus faibles. Et, surtout, se développait la peste des chercheurs d’or, individus sans scrupules, venus de tous les horizons sans autre but que celui d’un enrichissement rapide.
Les Shuars se déplaçaient vers l’orient en cherchant l’intimité des forêts impéné[removed]#8221;
Les colons, attirés par de nouvelles promesses d’élevage et de déboisement, se faisaient plus nombreux. Ils apportaient aussi l’alcool dépourvu de tout rituel et, par là, la dégénérescence des plus faibles. Et, surtout, se développait la peste des chercheurs d’or, individus sans scrupules, venus de tous les horizons sans autre but que celui d’un enrichissement rapide.
Les Shuars se déplaçaient vers l’orient en cherchant l’intimité des forêts impéné[removed]#8221;
(Le vieux qui lisait des romans d'amour, [removed], Luis Sepúlveda, 1992)
14H – 20H
Bisous discrets
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