J-2 ! Quelle liberté pour l’artiste ? – appel à contributions – Facettes numéro 7

APPEL À CONTRIBUTIONS
REVUE FACETTES – NUMÉRO 7

Chers contributeurs, chères contributrices,
il ne vous reste que quelques jours pour nous envoyer vos propositions !

J-2 pour nous envoyer les dossiers et les focus (deadline le 25 février)

Deadline au 6 mai pour les cartes blanches

FACETTES est un espace de collaboration, de débat et de recherche de la scène artistique transfrontalière franco-belge (Hauts-de-France, Wallonie – Bruxelles).

Éditée par 50° nord réseau transfrontalier d’art contemporain, cette revue annuelle et gratuite examine les données et enjeux de la création contemporaine dans le champ des arts plastiques et visuels. Chaque numéro est l’occasion de s’interroger sur une thématique, de l’explorer sous différentes perspectives, de porter des regards croisés sur ce qui fait l’actualité de l’art.

FACETTES affirme l’exigence de son contenu dans la multiplicité des approches et des points de vue. Artistes, critiques d’art, commissaires, universitaires, jeunes chercheur·euse·s et autres acteur·trice·s du monde de l’art sur la scène eurorégionale et européenne, contribuent ainsi au développement de la revue.

NUMÉRO 7

QUELLE LIBERTÉ POUR L’ARTISTE ?
 

Face au déferlement des multiples crises, sanitaires, écologiques, politiques, sociales et économiques, que nous avons eu à subir ou à affronter, la question des libertés collectives et individuelles est plus que jamais sur toutes les lèvres.

Bien souvent, la figure de l’artiste incarne dans l’imaginaire collectif un idéal d’affranchissement, la possibilité d’une liberté d’expression s’emparant de chaque facette de nos sociétés pour mieux en dénoncer les dérives et les hypocrisies.

Pourtant lorsque l’on se penche sur le sujet dans une perspective trans-historique, il est indéniable que le statut de l’artiste n’a cessé d’évoluer dans une valse de dépendance et d’affranchissement aux pouvoirs en place et aux institutions.

En effet, l’apparition de la notion même d’artiste est intimement liée au désir de se distinguer des autres artisans et de faire accéder leur pratique au statut d’art libéral, en opposition aux arts dits mécaniques.
Nous sommes alors à la Renaissance, et cette émancipation, bien que d’une portée symbolique importante, s’accompagne du constat des limites de cette prétendue liberté. Elle instaure l’art comme relevant essentiellement de la pensée et non du travail des mains mais qui place toujours la production artistique dans un lien étroit avec la commande. Cette évolution va donc suivre la transformation du statut et du rôle social de l’artiste et dans le même mouvement de l’histoire du marché de l’art.

De l’artisan du Moyen-Âge à l’artiste contemporain, en passant par l’artiste courtisan et l’académicien, le marché va passer successivement ou alternativement par la commande religieuse ou princière, la commande d’état, la commande privée, se complétant par l’émergence au XIXème siècle de ce qu’on a appelé le système marchand-critique*.

La question de la liberté, et donc de la contrainte, se situe également dans la relation que l’artiste entretient avec son travail. Cette contrainte devient alors un levier essentiel pour que l’œuvre puisse se structurer, apparaître et littéralement exister. Au-delà de la commande et même lorsque celle-ci n’existe pas formellement, l’artiste se trouve devant la nécessité de circonscrire son champ de recherche tant du point de vue de l’approche pratique que de celle de la réflexion qu’il porte sur son œuvre, l’art en général et le contexte dans lequel il travaille. Il doit alors se définir un champ, des moyens, des contraintes qui limitent sa liberté mais aussi la rendent possible en lui permettant de créer.

C’est cette question très générale de la relation de l’art avec la liberté que nous proposons d’approcher dans cette nouvelle édition de la revue Facettes. Conscients que ce thème est véritablement un thème “à tiroirs” et où s’entremêlent des approches différentes et complémentaires, nous désirons en préserver l’ouverture, laissant ainsi la place à des analyses et à des productions aussi “libres” que possible.

*  Harrison et Cynthia White, La carrière des peintres au XIXème siècle, du système académique au marché des impressionnistes, Champs Arts, 2009.

Télécharger l’appel

(Re)-découvrez la revue n°6

ÉCONOMIE(S) DE L’ART

Contributeur·trice·s : Claire Astier, Antoine Bonnet, Marc Buchy, Sonia Dermience, Sekou Fofana, Julie Gaubert, GRG – Garage de Design Graphique, Joséphine Kaeppelin, Camille Lemille, Carole Louis, Julien Saudubray, Doriane Spiteri, Philémon Vanorlé.


Réseau transfrontalier d’art contemporain

9 RUE DU CIRQUE – [removed] 10103
F-59001 LILLE CEDEX

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+33 (0)6 07 31 14 51

Graphisme : Yann Linsart – The Viewer Studio

50° nord est membre du CIPAC et du collectif HF Hauts-de-France

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8 thoughts on “J-2 ! Quelle liberté pour l’artiste ? – appel à contributions – Facettes numéro 7

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