Ce samedi 13 février nous vous invitons à l’événement “Notre dernière chance”, une rencontre avec l’association « Les Amis de la Forêt de la Corniche des Forts » organisée par Chris Cyrille et Sarah Matia Pasqualetti qui aura lieu à la Galerie Jeune Création de 14h30 à 17h.
L’exposition « — Mais le monde est une mangrovité » s’inscrit au plus près de sa réalité territoriale. À 600 mètres de la galerie, se trouve la forêt de Romainville (la Forêt de la Corniche des Forts) menacée par le projet d’une base de loisirs de la Région Île-de-France. Nous souhaitons créer un lieu de dialogue entre le lieu de la galerie et le combat de l’association « Les Amis de la Corniche des Forts », collectif qui lutte pour la sauvegarde de cet espace boisé qui couvre 27 hectares.
Nos batailles se rejoignent et nous habitons ces espaces (tant celui de la mangrove que celui de la Forêt de la Corniche des Forts) comme porteurs d’histoires. Histoires dont l’avenir est une tête à faire émerger contre, d’un côté, les pratiques et politiques coloniales, et de l’autre, les pratiques et politiques de gentrification (nous pensons à ce funeste projet « d’ile de loisirs »).
« Notre dernière chance », ce sont les mots des Amis de la Forêt de la Corniche des Forts. Retrouvons-nous ce samedi 13 février à partir de 14h30 à la galerie Jeune Création, pour débattre, questionner et s’informer sur les implications de cette dernière chance des peuples et des populations de la forêt.
La présidente de l’association, Hélène Zanier, accompagnée de la militante Marianne Lesou, présenteront l’association et ses combats. La discussion sera accompagnée de la projection d’images et vidéos de la Forêt de la Corniche des Forts, recueillies par Joyce Edorh. Les images et les vidéos de la forêt viendront ainsi habiter l’espace de la galerie à côté des œuvres qui parlent de cette autre forêt, la mangrove, pour créer un espace hybride et de relation entre le territoire de Romainville et celui des Antilles.
Nous vous attendons nombreux !
Photo : Julien Daniel
“Notre dernière chance” samedi 13 février 2021 14h30-17h Galerie Jeune Création 43 rue de la Commune de Paris 93230 Romainville
Dans le cadre de l’exposition “-Mais le monde est une mangrovité.” [removed]
– HORS LES MURS/PARTENAIRE-
Nous vous invitons à explorer les recherches qui ont permis à l’exposition “-Mais le monde est une mangrovité.”, actuellement à la galerie Jeune Création, de se réaliser en vous rendant à la Galerie Sator du Marais du 16 au 21 février 2021 pour Propagules, le moment parlé de l’exposition.
L’exposition « — Mais le monde est une mangrovité », comme tout projet qui implique plusieurs agent·e·s et plusieurs territoires, n’a pas de temporalité fixe et définitive. Pour fixer sa durée, nous pouvons essayer de la ramener aux ordinaires coordonnées temporelles de l’avant, du pendant et de l’après. Ainsi, l’exposition se divise en trois moments : le moment parlé (celui de l’avant), le moment conté (celui du pendant) et le moment retardé ou différé (celui de l’après). Le moment conté prend forme à la galerie Jeune Création de Romainville, du 10 janvier au 26 février 2021. Le moment retardé se déroulera de façon fragmentaire, avec les critiques et les publications postérieures ou actuelles de l’exposition. Le moment parlé, lui seul, reste alors dans l’ombre, caché, virtuel, invisible… L’exposition « Propagules » montre ce moment antérieur, en rendant sensible ses forces généalogiques.
PROPAGULES Le moment parlé de l’exposition “- Mais le monde est une mangrovité” Sarah Matia Pasqualetti sur une proposition de Chris Cyrille avec : Minia Biabiany, Julia Gault, Kokou Ferdinand Makouvia, Ludovic Nino et Kelly Sinnapah Mary
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